TRA LA MONDO

De par le monde..(Migri per piedoj / Voyager à pieds)

(la blogo kiu pli kaj pli esperantiĝas...)

27 août 2006

27 aout , 128 jours, Besançon, FRANCE (encore ? )

bien le bonjour,

enfin quelques nouvelles fraiches.

Depuis Littau, nous avons pris plein Ouest vers Berne, Neuchatel puis la
chaux-de-fond.
Nous sommes arreté 2 jours et 2 nuits à la ferme Gruebli (en montagne du
Napf entre Bern et Luzern) où nous avons ete accueillis et avons aidé a
divers travaux (fauchage de fougere à la faux, epandage de fumier à la
fourche, depeuçage de lapin). Nous sommes reposé et lavé (la gigantesque
baignoire 6 places, 2500litres d'eau chauffées au bois, en 4 heures si
l'eau est neuves et froide : Magique !).
La communication est en partie Français, Anglais, Allemand (je me force
pour apprendre ...), et Esperanto avec le petit de 6 ans ...
On y croise egalement Andrea,par qui j'ai eu plusieurs adresses en Suisse.
Bref, c'etait bien. On repart de la avec un lapin, un saucisson, du crotin
de chevre et des tomattes cerises dans le sac a dos...

Le soir on se le cuisinera à la broche, super bon, avec des patates
ramassées en bord de champs !
On gardera les cuisses arrieres pour le repas du lendemain midi !

Bon, coté meteo c'est comme tous au mois d'aout : beaucoup de pluie !
on trouvera refuge dans une ferme, dormir sur la paille (nickel) et y
achetter 1 litre de lait et 500g de miel, cela pour faire un riz au lait
pour le matin ! super bon ...

On remerciera Franzisca qui nous a spontanement hebergé une nuit du coté
de INS (proche du canton de Neuchatel). Puis les Esperantistes de la chaux
pour une etape (Nourris logé) et nous avoir permis de cuisiner et leur
offrir le repas du soir : Arno au couscous (au miel) et Moi au Gateau
(poire choco).

Nous arrivons le lendemain au RDV avec un passionné d'anes, toujours en
Suisse (la chaux d'abel), le jeudi 17 aout. Bien, on discute et on
apprends plein de choses, se leve à 5h pour l'aider à soigner les betes.
Entre autres on retiendra que la Suisse a ses frontires bien closes,
grosses galeres et grosses depenses pour sortir un animal de la suisse !
Nous aurions pu achetter un mulet et une anesse, mais non, on repart avec
un contact en france (l'organisatrice de la foire aux anes du 15 aout, à
Suarce -vers Belfort- ).

Le 18 on passe le Doubs, nous voila en france ! Ah c'est un peu dur
d'admettre qu'apres 4 mois de marche on est encore en france ! mais c'est
pour la bonne cause ! on va y trouver un ane !
On passe plein de coup de fil, les 2 premiers nous re-oriente vers de
nouvelles adresses, on sent que ça devient galere pour trouver ane.
On prend la direction du nord, vers Mulhouse. Nous passons la 1ere nuit
dans un pres à Charquemont (le Doubs, 25), en compagnie des vaches et des
chevaux; vaches curieuses repoussées par ARno avec une trique, et au matin
les 2 chevaux au pied de la tente dans les fils !

On repart apres cette belle nuit (et le couché de soleil, oui, altitude
vers les 300m et peu de vallons ça ouvre des horizons !), jusqu'a
Montendon où nous avons LE coup de telephone gagnant.
Il est vers 14h30 et nous avons 140 km a faire pour descendre sud ouest
sur OUNANS (Jura, 39) y rejoindre Alphonse au Ranch. Alors, nous mettons
en pause le voyage et on fait du stop. ça marche bien,Maiche, Morteau (et
sa saucisse) et le Doubs en cru dans la plaine, Pontarlier et puis LEVIER.
Là c'est la galere, il est 18h, samedi, on est pas trop mal placé, on voit
passer plein de voitures et puis arrive 19h l'heure de l'apero, le trafic
se calme voir meme s'arrette. La question qui traverse tout auto-stoppeur
: "qu'est ce qui motive un conducteur, dans une voiture vide et qui va
dans la direction voulue, à ne pas s'arretter ?" Bon, vaut mieux ne pas y
penser , au risque de conclure par la chose suivante : les medias font
bien leur travail d'appeurement des citoyens et d'entretenir le climat de
mefiance ...
"tous les soirs à 20heures, ..." comme chante Mickey 3D
19h30, 20h (on mange une cerise kirch chocolat recuperé en invendu, pour
le morale), 20h25 on appel Alphonse (allo, nous sommes à 30km de chez
vous, coincé depuis 2 heures, on arrivera plutot demain...) et à ce moment
une voiture s'arrete pour nous prendre, miracle diront certains, etoile du
voyageur diront d'autres ...
Mouchard gare, en voiture à 120km/heure (pointe à 180,160,140 !!!!!!) par
departemantal zig-zagante (qui longe le doubs) et villages habités, 10
minutes. Record de Rally en conditions non securisés !
Bon, un gars sympas, mais il avait aussi ses 2 gamins dans la voiture !
Mais "montez vite, ma femme m'attend..."

Enfin, on finit par arriver au Ranch vers 22h, "bonsoir".
On discute et on parle du projet, il est plutot enthousiaste ayant lui
meme marché 1 mois avec une anesse sur les chemins de St Jacques. Le
ranch, ce n'est plus vraiment en activité, des anes et des chevaux aux
pres, des poules cannard oies, et lui il bosse en bureau 4 jours par
semaine.
A l'age d'or du Ranch, il y avait plein de choses, elevage de Merens (en
pays du cheval Comtois), gite, rando, visites des ecoles etc.

Bon, l'ane qu'il nous recommande ce n'est pas un de chez lui, mais de chez
un paysan voisin. Une Anesse de 11ans, croisée "Croix de St André", en
forme, en bon etat, nourris à la bonne herbe des pres, un peu grasse
(mates ses bourlets sur son coups !!!).
Cette anesse, nommée Filouche, on l'essaye un peu. Alphonse l'ammene avec
ses propres anes sur une fete du chien de berger où il fait animations et
promenades. Nous on fait des tours avec Filouche : à vide, avec le bat
vide, le bat et des sacs vides, le bat et des sacs 1/2 plein, et enfin le
bat et nos sacs chargés (total de +/- 45 kilo). Bilan positif, elle est
calme et n'est pas caracterielle, et porte et elle marche. Avant elle n'a
jamais vraiment travaillé, toujours au pres ... Alors maintenant il nous
faut la familiariser avec la Rando et les bivouacs ...

Bon, on fait la transaction, 600 euros (prix tout a fait correct), 2
tournées de Macvin maison et une bouteille en cadeau.
Dans la foulée, les vaccins avec le Veto, achetter un bat (un peu galere
en stop pour y aller), faire des modifs sur le bat pour qu'il soit ajusté
à Filouche, passer dans les brocantes et autres pour achetter du climbim'
(poele en fer emaillé, super epaisse , pour les chapatis et autres
cuisines).
Egalment, un tour dans une coop bio, des grosses courses alimentaires
(c'est Filouche qui porte !).
On prepart les bagages (sacs type toile de jute, mais plastique ; on
prevoit de trouver des sacs de randos style vieux trucs de l'armée bien
costauds), et on finit par partir apres une averse, le jeudi 24 aout 16h.
Nous sommes resté 5 nuits au ranch ... c'est un peu long.

1ere etape, 1ere embuche : mauvais chemins et demi tour, glissade sur
beton mouillé, bref on a encore apprendre. 1ere nuit, repas agrementé
d'une monstre de carpe ! Arno en a peché une (au Mais) de 40-45cm. Cuite à
la poele, nickel.
2é Jour, 2é embuche : impossible de passer un ruisseau avec rochers humide
(trop peu sur pour Filouche), 1h30 de galere a coup de "vas y Filouche,
viens ma belle..." infructueux !!! Demi tour.
Ce soir la, repas agrementé de champis ! des bolets, a la poele avec les
oignons.
3é jour (arrivé sur Besançon), 3é embuche : 2km de nationale avec plein de
voitures et bordel de merde le bat qui se renverse . Nous voila sur le
bord, dechargement rapide et stressé à bloc, l'anesse aussi. Un carré
d'herbe proche, une carotte, des carresses, et on rebate, on repars..
Le reste bien...

Nous sommes pour 2 nuits chez une amie à Besançon; Filouche mange la
pelouse, chie partout et pietine le gazon ...

Dans tout cela, on est super content, putain les aminches ! ON A UNE
ANESSE !!! et une poele ...

C'est l'heure de retourner a la cuisine, nous sommes de repas ce soir
(hier c'etait l'anniversaire d'Arno : 1 mois de voyage !) et on a fait des
legumes farcis et un gateau ...

A plus tard, bientot en Germanie nous esperons ...

Maksim', Arno et Filouche ...

--
et plus de choses(photos et documents) sur

http://tra-la-mondo.blogspot.com

EGALEMENT, mon Fratego en voyage à vèlo couché:
http://nigrejo.blogspot.com




Gruebli : vue de la ferme.







ce que peut voir le visiteur qui arrive à la ferme








le lapin à la broche et les patattes glanées en bord de champs.







la fameuse baignoire de gruebli









les cheveaux qui zonent dans les fils de la tentes








Maks' et FILOUCHE!







Libellés :

04 août 2006

105 jours, 15 semaines, 1500Kms

Guten Tag

Voila, c'est finit, ou presque...
Je suis en Suisse, à LITTAU proche de LUZERN, posé pour quelques jours de repos.
Dans une maison en collocation, une adresse obtenue via une amie Suisse (merci Andrea). Arrivé mercredi 2 Aout midi, on repart dimanche matin; le temps necessaire pour que le temps revienne au beau?
Et aussi surtout pour rencontrer mes parents (apres 6 mois), cet aprem jusqu'a dimanche matin, sur le trajet de leurs vacances vers l'Autriche. Luzern, office de tourisme en face de gare: "mittpunkt".

Bien, faisons en dechronologique pour changer: les perspectives.
Scnandinavie-Danemark-Germanie.
A moins lomg terme: Luzern, Napf, Bern, La Chaux de fonds, La Chaux d'Abel.
Luzern, les parents. Napf, petite montagne avec ferme perchée: rencontrer des nouveaux gens et croiser Andrea. La Chaux d'Abel, rendez-vous avec un passionné d'ânes : objectif acheter un ane et tout le matos de portage-rando; et au pire une deception et retardement sur l'acquisition, mais des infos et conseils tres probablement.
En fonction du resultat, on fera notre route: soit retour en France en bordure de frontiere allemande pour tenter l'ane à d'autres adresses, ou bien monter sur Basel puis la Schwarzwald Allemande. Apres, on verra, mais plutot vers l'Est que l'Ouest Urbanisé...
Bon, pourquoi un âne ?
Pour se faire plaisir pardi ! Changer un peu de mode de voyage pour agrementer ces pays plats, pour porter plus de nourriture et ainsi pouvoir acheter "en gros" et plutot dans des fermes ou cooperatives, et plus de varieté alimentaire (du sucre pour le thé ?). Aussi alleger un peu notre charge, et j'espere nous ouvrir des portes plus facilement dans les campagnes (certes oui, en fermer dans les villes !)

Passé proche:
Passage de frontiere Italo-Suisse par le Griespass vers 2500m, mardi 25 juillet.
Là, au bord du lac-barrage de Gries, est convenu de se retrouver vers 14h avec Arno (qui lui arrive d'Orleans par le train, du bus et du stop). J'y suis, dés midi, et j'attends. J'attends. Puis vient l'orage qui me fait dresser ma tente en bord de piste et croisée de chemin: voyant, ideal pour se retouver mais pas pour un bivouac. Vers 18h30 je suis au lit, c'est pas à cette heure-là qu'il va arriver vu la facilité d'accés (du stop sur une route qui monte à un col). Je me passe du repas du soir, rationnement des portions alimentaires pour tenir jusqu'au soir suivant si besoin.
Petit morceau de pain, 1/4 d'oignon, peu bout de fromage; Matin, midi, pas le soir.
Le mercredi matin je cherche une ame qui vive, avec un telephone pour tenter d'avoir des nouvelles via mes parents. Le refuge-gite est fermé, je descends donc à 30 min et 400m de denivelés plus bas, une ferme ( ce qu'on appel laiterie alpestre). Bonheur, j'y trouve des gens cools et sympas, une Autrichienne Rasta en ecole de Medecine qui fait du "Alpenkäse" (fromage d'alpage) durant ses vacances me prete son portable. Tout cela pour apprendre qu'Arno n'a pas appellé.
J'ai laissé ma tente en place, descendu le reste des affaires, de l'Alpen Ziger je peux voir aux jumelles ce petit point rouge et guetter l'arrivé d'Arno. Je patiente en discutant autour de la marmitte de lait caillé cuit. Mes premieres phrases en Allemands, dur dur de comprendre, ça se finit par plus d'Anglais dans les conversations ...
Finalement, Midi, on apperçoit un gars qui stagne autour du point rouge, je monte ( a vide) dar-dar et y retrouve enfin Arno. Georges ! -Georges !
Bla-bla et explications, galere de stop en suisse, etc... Je casse la croute avec ses provisions: mes parents ont blindé son sac de confitures ! Merci, c'est tres bon, mais c'est aussi tres lourd à porter. Ce jour-là on plantera le bivouac en bord de pont, proche de la ferme. Pas de feu, du pain du sifflard et de la confiotte... Petite etape de retouvailles, apres 6 mois et deja presque 3 mois qu'on en parle.
La suite sera faite de "gavage" de confiture pour s'alleger, d'etapes moyennes de rodage et de courbatures pour Arno. On trouvera un moyen de consommer en partie le pot de miel aussi offert (qui apres quelques jours s'est mit à fuir) : un riz au lait au miel. Et bien, dans des circonstances de bivouacs, on peut se faire bien plaisir en cuisine avec peu de matos !
Mais surtout, caracteristique de ces etapes: on descend, on descend, on ne remonte pas ! Serait-on en train de quitter la Montagne ? Je crois bien que oui, c'est un fait, finit les 2500,les 2000, les 1000m ! Nous voila par des 500m d'altitudes !!!
Bon, Napf annonce un sommet à 1400m. En somme, la Suisse annonce la fin, avec ses Alpes, puis son Jura (ira-t-on de nouveau en Montagnes ?), puis son bout de Foret Noire...
Voila, c'est finit, les nuits et bivouacs à 2000m, les occasions de chopper des marmottes, de pecher des truites (deja une bien belle au compteur ! BAMBOULE !!!), desormais on tate le gardon et le lapin bientot. On s'immagine tres bien l'image d'un lapin a la broche au dessus des braises ... Encore quelques metres en moins et on pourra "faire" les coulées...

Passé moins proche, l'entre deux; Marc et Arno:
Quitter Marc le vendredi 21, retouvé Arno le 26.
Et bien, c'etait prevu pour etre un delais court, alors je me suis mis en mode "Treck" et j'ai poussé les etapes. D'abord, il m'a fallu trouver ma carte de rando complementaire, à Villadossola. Pour ça, j'ai suivis l'antique chemin muletier en balcon de montagne, jusqu'à Piedimulera oü j'ai du me resigner à suivre la route nationnale pour aboutir à Villa.
J'ai marché avec tout mon gros ravitaillement, 1kg de riz, 4 oignons, du fromage et jambon, du pain, des biscuits. C'est un peu trop lourd ! Ce soir la, le paquet de gateaux, et belle-etoile entre Eglise et Riviere. 5h de marches, 24kms, et attention pour le morale: -1000m de descente !
D'apres la carte, encore de la route jusqu'à Domodossola (alt 200m), puis remonter en Montagne, passer une vallee et rester vers des 2000m avec des lacs: la pointe Nord du Piemont.
Samedi 22, leve 5h30, à 6h sur la route. A 7h à Domodo, dejeuné de peches et de pain rassit. 8h30 j'attaque la montée, par un mauvais chemin. Vraiment, j'en chis ! le sac est lourd, et ayant decidé de ne pas bivouaquer comme d'hab' (pour etre plus souple sur les etapes) je ne ferais pas de feu, donc pas de cuisine, donc je porte 1kg de riz pour rien.
Kilo que je laisserais rapidement a la pause du midi, dans une laiterie alpestre, vers 1300m.
c'est mieux. cette journée s'achevera à la table d'une famille à 1900m dans un chalet, logé sur matelas dans la "grange". 30Kms, 9h de marches, +2300m de montée !
Dim23, depart 6h sans dejeuner, me fait offrir un cafe vers 8h et mange ma derniere peche.
11h, haut lieu touristique , StDomenico; j'y raccole un bout de pain et de jambon, que j'agremente d'oignons et d'orties frais (premier essais, qui se revele super bon et que je reproduits souvent). Mon etape se prolonge, jusqu'apres le encore plus haut-lieu touristique de l'alpe DEVERO. Me fais loger dans le dortoire d'un resto-gite (suis tout seul). 30Kms, 9h30, +2300 et -2300m.
Lundi 24, depart 6h, je dejeune vers 8h avec mes rations de pain-oignons-fromage.
Et le chemin me mene presque au point de RDV, 20h en avance, à la "capellina-Rifugio" du Griespass à 2470m, vers 17h. 24kms, 7h15, +1900 et - 1200m.
Donc voila, je me suis fais plaisir en poussant la rando "à fond", rationnement de nourriture. C'etait cool, 4 jours, 107kms, 30h, +7100m et - 5500m.

Voili voilou, desormais on va vers du plat, de la ville et de la campagne, du bitume et des voitures, mais tout ça avec un âne !!!

Un point sur mes chaussures:
J'ai pas fais resemeller, 25euros pour 5h de sechage. Semelles à moitiee lisse, et ça se ressent ! Quelques decrochages par ci par la, mais j'evite la chutte (malgres le pari attrayant: celui qui tombe paye sa tablette de chocolat; en Suisse ça donne bien, avec les maxi-tablette de 400gr...).
J'ai decouverts une faille, dechirure au talon, qui s'ajoute à toutes les fissures du cuire et le pare-pierre qui se decolle...
Mais je n'ai plus vraiment besoin de tres bonnes chaussures maintenant, je vais bien les pourrir jusqu'au bout !


Bis Bald.
Maksim'
















Dans la tente, à deux avec tout le bordel, fin de repas sous la pluie !
Ce soir-là, pour le 100è, c'est feste !
Avec Arno on aura peché 5 gardons et 1 gougeon, et ramassé 6 ecrevisses, sur quoi on mange notre menu quotidient : riz(cette fois du riz complet bio)-oignons-ail-ortie.
Opération cuisine et feu de bois en bord de ruisseau, ecrevisses ebouillantées et poissons à la braise.
On devra reconnaitre que les ecrevisses c'est peu "rentable", vu la quantité de bouffe... Mais trés goutu.
Ce nous amenera à nous coucher assez tard, vers 23h, de quoi justifier un reveil moins matinal vers 8h. Ce matin-là on partira sans dejeuner (peu motivé pour les 45min de cuisson du riz !) et on a'arretera vers 11h en ville.

Libellés :



















Bon, décidement on est entré dans une periode de mauvais temps.
Heureusement le FEURESTELLE (place à feu amenagée pour les pic-nic en famille) sur lequel on comptait est bien au rendez-vous, et meme il est tip-top !
Abri fermé sur 3 cotés, grande table et bancs, couvert. On y fait notre feu de cuisine sous le toit, c'est bonnard, et on dormira tous les 2 sur la table (si on peut eviter de dresser la tente c'est toujours ça...). Une nuit un peu dur: dormir sur un madrier, meme avec tapis de sol, c'est moins mou que de la terre...
Un repas encore goutu: riz complet- oignons-orties et reste de fromage. Le fromage est un genre de Beaufort, de Gruyere d'alpage quoi, et on aura le gout d'une fondue savoyarde c'est bonheur.
Ceci dit, en Suisse, c'est cher. Tout mais particulierement la viande, et le fromage en moindre mesure. Alors on s'oriente vers le sevrage du fromage ( dur apres le passage en Vallee d'aoste) au profit de moultes fruits et legumes (ce qui nous rends plus dependant à la ville car on achette au dernier moment tous ces aliments pesants). Mais bon, on quitte la Montagne et des villes on en croise, il va falloir s'y faire...

Libellés :